Ces derniers temps la maire de Schiltigheim utilise notre ville comme un laboratoire pour un apprenti sorcier, où elle tente des expériences aussi absurdes qu’énervant pour les Schilikois. La dernière expérience en date s’est déroulée le lundi 17 mai dernier par l’instauration d’une journée sans voiture autour de l’école Exen. Si les Schilikois ignorent le but poursuivi par cette démarche, ils sont par contre sûrs du chamboulement qu’elle a provoqué dans leurs habitudes.
En bloquant la rue des Pompiers et la rue Principale, la municipalité a empêché beaucoup de Schilikois qui vivent au centre-ville d’accéder à leurs parkings. La maire a empêché des parents d’élèves de déposer leurs enfants en voiture à l’école. Les commerçants ont perdu une partie de leurs chiffres d’affaires car les automobilistes qui y avaient leurs habitudes ne pouvaient plus accéder aux commerces de proximité.
En plus des problèmes rencontrés par les riverains, les rues environnantes ont connu des embouteillages sans précédent. Ces embouteillages étaient tellement importants qu’on a pu, hélas, assister à des altercations entre automobilistes impatients au niveau de la rue de la Mairie.
Qu’en est-il du bilan carbone ?
Les embouteillages générés par cette journée sans voiture ont sûrement augmenté la pollution de l’air à Schiltigheim.
Par ailleurs, les élus de la majorité parlent de journée sans voiture, pourtant beaucoup d’entre eux ont une voiture en commençant par la maire elle-même. Au lieu d’avoir une posture idéologique, la maire pourrait allier le bon sens aux réalités vécues par les Schilikois.
Autrement dit, avoir une politique incitative comme accompagner la reconversion du parc automobile schilikois ou installer des bornes de recharge électrique pour inciter nos concitoyens à investir dans des voitures électriques.
L’équipe de Schilick pour tous